Être chargé d’oenotourisme à InterLoire

antoineWaels

Après avoir fait des études de Management, avec une spécialité Commerce International, Antoine rejoint Interloire (l’interprofession des Vins du Val de Loire) au poste de Chargé de mission export. Ce n’est qu’en 2010 qu’il prend le poste de Chargé d’Oenotourisme.

Ces principales missions s’articulent autour de trois pôles: Dé veloppement, Promotion et Animation.

  • Développement: l’accompagnement auprès des domaines (350 caves touristiques) pour la professionnalisation de leur accueil. Organisation des rencontres du réseaux, qui est un évènement rassemblant tous les acteurs souhaitant s’impliquer dans la démarche oenotouristique.
  • Promotion du vignoble du Val de Loire sous son angle oenotouristique. Mise en place de la carte des vins et des relations publics avec Sophie Beauclair pour développer les actions presses autour des influenceurs grâce à la réalisation de communiqué de presse. Promotion à l’étranger dans le cadre du cluster oenotourisme d’Atout France; actions partagés avec les institutions ciblées sur des pays d’étrangers – USA, Belgique…
  • Animation : animation du réseau des caves touristiques, de la filière oenotouristique avec le comité de pilotage oenotourisme dont il gère le comité et le co-anime avec Anne Sophie Lerouge pour fédérer toutes les forces vives de l’oenotourisme sur le territoire (institutionnels : régions, départements,  mais aussi le label Vignobles et Découvertes, chambre d’agriculture…) pour que les axes de développement soit partagé et qu’il mutualise les actions qui sont organisées dans le territoire.

 

Le travail en équipe est très important, le poste d’oenotourisme est transversal à la fois sur les relations presses, les évènements, le web, l’export et les actions menés à l’étranger. Travailler en équipe est donc essentiel, et fait partie du métier car il englobe beaucoup de chose différente dans des structures comme Interloire.

  • Quelles sont les compétences indispensables pour travailler dans l’oenotourisme ?Il est nécessaire d’avoir a la fois des compétences relationnelles car il est en perpétuelle collaboration avec d’autres organismes (Atout France, Vignobles et Découvertes, Institutions Régionales et départementales), il faut savoir instaurer un climat de confiance et avoir des notions de gestions de projets. Il est important de savoir que le métier de « chargé d’oenotourisme » est très polyvalent.
  • Quels sont les problèmes rencontrés dans votre métier?
    « Ils sont surtout liés aux structures, car j’ai beaucoup d’échanges avec des organismes qui fonctionnent différemment, notamment de façon institutionnel ou d’autres organismes comme Atout France ou Vignobles et Découvertes … il faut savoir être patient, et poser ses jalons.  Collaborer avec toute la sphère de travail »Dans les domaines viticoles, ce qui est compliqué, c’est qu’il y a des structures de taille différentes. Le niveau de compréhension oenotouristique est différent. Une cave qui accueille beaucoup de monde va attendre du chargé d’oenotourisme de l’innovation, des nouveautés, de nouveaux segments de marché à creuser.  Dans les petites structures, on est plus dans une démarche d’accompagnement, de formation, de sensibilisation.
  • Quels sont les domaines porteurs de l’oenotourisme dans la région ?
    Travailler le côté expérientiel, « découvrir un vigneron, gouter les vins et le métier, puis partager ce qu’on a appris » . Le consommateur est perdu aujourd’hui, le fait d’avoir été chez un vigneron, d’avoir acheté du vin, d’avoir une histoire a raconter derrière cette bouteille, cela favorise la fidélisation. Il faut que les vignerons développent cet aspect-là, il faut favoriser cette expérience, que les consommateurs n’aient pas juste une dégustation de vin, mais qu’ils soient immergés dans le monde du vin. Le domaine doit transmettre une histoire envers une spécialité comme  la gastronomie, l’art, la randonnée, l’histoire, pour créer une plus-value pour le consommateur.
    Le vignoble du Val de Loire n’est pas encore ancré totalement dans le paysage touristique, comme le bordelais ou la bourgogne, mais ce développement est en train de se faire, petit à petit.

 

 

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Mathilde Plouzeau

L’architecture éco-responsable des domaines viticoles

 » Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants « 

 

Très sensibles au développement durable et au respect de l’environnement, nous nous sommes focalisées sur l’aspect éco-responsable de l’architecture des domaines viticoles.

En France, le bâtiment consomme 45% de l’énergie et émet ¼ des gaz à effets de serre, le gouvernement a ainsi mis en place, des incitations à l’éco-rénovation et à écoconstruction. Ce secteur constitue donc un enjeu prioritaire tant en manière de lutte contre le réchauffement climatique qu’en matière de lutte contre la précarité énergétique.

Le principe de développement durable repose d’abord sur un état d’esprit et une philosophie de vie,et touche de plus en plus le milieu de l’agriculture et de la viticulture.
Une grande majorité des domaines viticoles sensibles au développement durable mettent en place une démarche globale visant au respect de l’environnement dans toutes les phases de leur travail. La conception du lieu de production et de l’accueil ainsi que les techniques matérielles utilisées sont des étapes clés de cette démarche.

Les principes d’une construction éco-responsable

L’un des aspects forts de cette architecture est la notion d’architecture bioclimatique. La construction de toutes architectures dites bioclimatiques, notamment les chais en domaine viticole, repose sur une étude approfondie du site, de l’environnement proche, de la biodiversité et de ses caractéristiques. Le climat est également l’un des points importants à analyser au préalable pour déceler les risques naturels et les bénéfices que l’utilisateur peut en tirer.
L’architecture bioclimatique s se spécifie notamment par le choix de matériaux appropriés (paille, bois, chaux, etc), le recours à des techniques de circulation d’air, l’utilisation du rayonnement solaire ou de la géothermie, et la récupération des eaux de pluie.

La construction des chais, au-delà des aspects strictement fonctionnels, s’inscrit souvent dans une démarche originale d’architecture, expression d’une culture voire d’une philosophie de vie, destinée à exprimer auprès du public l’image d’un vigneron, d’un travail et d’un produit. Certaines caves ont été construites ou réhabilitées comme de véritables oeuvres d’art, s’intégrant le plus souvent dans les valeurs patrimoniales et dans le paysage environnant.


A travers nos recherches, nous avons constaté que l’architecture éco-responsable viticole prenait des formes extrêmement variées en fonction de la démarche qui en est à l’origine. Ainsi, on peut se demander comment intégrer une démarche éco-responsable au sein de l’architecture viticole?

A travers des exemples de domaines viticoles du monde entier, nous avons montrer les principales caractéristiques de ce type d’architecture.

Une démarche nécessaire dans notre monde actuel

Nous avons articulé notre réponse autour de trois parties, tout d’abord l‘architecture éco-responsable au sein des domaines viticoles avec une explication des principes de construction, l’utilisation des énergies renouvelables et les difficultés et contraintes de cette initiative.
D’autre part, nous nous sommes concentrées sur les bénéfices de ce type d’architecture en terme de plus-value culturelle et touristique, puis de la valorisation des labels et des certification et enfin des intérêts économiques d’une telle démarche.

Pour finir, nous avons élargit notre dossier sur la recherche d’une démarche éco-responsable plus globale, notamment l’utilisation d’une viticulture adaptée à cette démarche, l’utilisation de produits recyclés ou de techniques anciennes valorisant le travail de la vigne, puis pour terminer l’émergence d’un nouveau courant, l’éco-oenotourisme.

Nous vous invitons à jeter un œil sur notre dossier, si le sujet vous a intéressé ! Cliquez => ICI

éco oenotourisme

Laura Pic et Mathilde Plouzeau