Oenotouristes, bienvenue au Domaine Mourgues du Grès !

Anne et François Collard

           Aujourd’hui dans OenoTour je vous enmène avec moi à la découverte du domaine familial Mourgues du Grès à Beaucaire non loin de la capitale Gardoise en Languedoc-Roussilon.
Je me suis entretenue avec Madame Anne Collard propriètaire du domaine avec son mari François afin de vous présenter leur propriété et leurs activités oenotouristiques.

L’Histoire du domaine commence avec le travail du père de Monsieur Collard qui pratique le négoce depuis 50 ans mais ne fait pas de mise en bouteille sur place.
Avec l’apparition de l’AOC Costière de Nîmes en 1986 l’exploitation se modernise. En 1995, François Collard, oenologue de formation, qui a travaillé
au Château Lafite Rothschild dans le Bordelais propose la mise en bouteille au domaine. C’est après une exéprience dans l’urbanisme sur les aménagements touristiquesliés à l’environnement qu’Anne choisi de rejoindre l’exploitation. Sur le domaine quinze personnes cultivent les vignes en bio qui ont besoin d’une attention particulière. Le travail du sol doit être respectueux, ainsi à l’automne des moutons viennent brouter l’herbe entre les céps, le désherbage est naturel et l’enfumage 100% écologique !

La volonté de la famille de développer l’oenotourisme sur ses terres apparaît à cette période. La famille est très sensibilisée à l’acceuil de leurs clients, toujours très chaleureux.
Chez la famille Collard les activités oenotouristiques sont originales et ludiques. La propriété est labélisée Vignoble & Découverte et fait également partie du Club Oenotouristique Sud de France.
Anne a mis en place un sentier d’interprétation du paysage. Entre le verger et la garrigue, il est possible de découvrir un paysage mixte, un écosystème varié et d’admirer la floraison des arbres fruitiers dès le printemps.

La richesse du paysage local se retrouve dans les vins qui ne sont pas modelés que par la géologie. Les cuvées du domaine ont des noms qui font rappels à l’architecture, à la botanique et à la géologie comme Les Galets Dorés, Terre d’Argence ou bien Terre de Feu. Au cœur du Mas, la famille a installé un salon de jardin en bois brut et vous propose de pique-niquer lors des journées découverte du domaine, vous pouvez commencer par une balade découverte du domaine puis d’une initiation à la dégustation suivit d’un pique-nique vigneron.

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Anne a une vision très précise de l’oenotourisme. L’oenotourisme est un travail de mise en réseau : « Il est important de pouvoir proposer à ses clients des restaurants, des hôtels de charme afin de fédérer une dynamique locale ».
Le vigneron est la vitrine de la région Languedoc et la dynamise. L’oenotourisme est un travail d’image, il faut que le client garde une bonne image de sa visite.
Anne est très optimiste concernant l’avenir de l’Oenotourisme Français qui a un potentiel énorme et une belle évolution en perspective.

Pour conclure mon portrait, nous évoquons les compétences essentielles à avoir pour exercer dans l’oenotourisme. Premier point primordial il faut des connaissances dans vin. Il faut également parler anglais afin d’accueillir au mieux les touristes étrangers et d’élargir son réseau à l’international. L’accueil doit être chaleureux, simple mais efficace. Le partage et la passion doivent être une vocation.

Merci Anne de m’avoir accordé du temps pour réaliser ce portrait !

Partez à la découverte du domaine !

Lucile Trébuchet

 

Mireille Thiébaut – Une guide dans les vignes

Direction Alsace, région viticole réputée pour

ses grands vins blancs, à la rencontre de Mireille Thiébaut sympathique

quinquagénaire amoureuse du vignoble Alsacien, de ses terroirs et de ses paysages.

Cette ancienne guide nature, environnement et patrimoine jadis auto-entrepreneuse

pour « Les Blancs d’école » revient sur ses expériences et sa conception de l’oenotourisme…

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Quand avez vous crée votre entreprise « Les Blancs d’école » ? Pourquoi ce nom ?
Cela remonte à 2008, le nom choisi est en fait le résultat d’un lapsus, alors que je parlais avec des amis de mon projet je me suis exclamée en plaisantant « je vais retourner sur les « blancs » » et non bancs de l’école. La majorité des vins d’ Alsace étant blancs j’ai trouvé cela plutôt cohérent et j’ai opté pour ce nom.

 

 

Que faisiez vous alors ?
J’étais Guide Oenotouristique / Guide nature diplômée d’État  BPJEPS nature, environnement et patrimoine Spécialisée dans la découverte du vignoble et des vins d’Alsace.

Mon travail était axé sur la découverte de la nature, je faisais visiter les vignobles et les vignes en priorité et proposais des ateliers découvertes ou/et créatifs en partenariats avec divers intervenants (pharmacienne, sophrologue…) dans la nature.

J’animais aussi des rencontres avec les vignerons, visites de caves, découverte du patrimoine viticole, initiations à la dégustation…

 

 

 

Pourquoi l’oenotourisme ? En quoi cela consiste-il selon vous ?
L’oenotourisme c’est l’association de différents acteurs :

du monde viticole, de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme.

L’oenotourisme gagne à se développer et est prometteur. On constate que les consommateurs ont un réel intérêt pour la découverte du patrimoine dans les régions viticoles à travers l’apprentissage des notions de terroir, de la fabrication du vin, des accords mets/vins et de la rencontre avec le/les producteurs. Aussi, il tend à se démocratiser et à concerner un large public venant de divers horizons…

Le problème en France, mais cela progresse petit à petit, c’est que ces 4 milieux ne se

côtoient pas du tout. [acteurs du monde vitivinicole, acteurs du tourisme, acteurs de

l’hôtellerie et de la restauration]

 

 
Quelles difficultés avez-vous rencontré ?
L’Entrepreneuriat n’est pas chose aisée, la difficulté étant d’être seul(e) pour se faire connaître, et pour investir. En effet, les charges sont lourdes lorsqu’il s’agit d’être référencé(e) par les institutions touristiques ; la création de mon site représentant à lui seul 500 à 600 € de frais par mois.

Cette activité ne me permettait pas de vivre. J’ai donc repris mon activité de technico-commerciale par défaut, je plaisante souvent en me disant :

«  Technico-commerciale pour manger et guide oenotouristique pour boire… »

Enfin, j’ai pour deuxième langue couramment parlée l’allemand et seulement quelques notions en anglais or la maîtrise des langues est essentielle voire indispensable en tourisme.

 

 
Comment avez-vous crée votre réseau ?

J’avais déjà un réseau de vignerons pour lesquels je travaillais, j’ai élargi mon carnet d’adresses en allant à la rencontre des hôteliers et restaurateurs locaux.
Selon vous, quelles sont les qualités indispensables pour travailler dans l’oenotourisme ?
Bien entendu il faut connaître le milieu viticole, les terroirs, les vins, mais il faut aussi aimer

le contact avec autrui et le partage. Se constituer un bon réseau est primordial plus encore lorsque l’on veut être guide.

 

 
Votre salaire était-il satisfaisant ?
Dans le cadre de mon année de formation j’ai bénéficié de l’AIF (Aide Individuelle à la Formation) pendant 3 ans. Mon activité dégageait quelques bénéfices que je ré-investissais par la suite, notamment dans une exposition des arômes des vins que j’avais montée.

Le salaire n’était donc pas suffisant pour subvenir à mes besoins.

 

 
Des projets ?
Je regrette d’avoir à abandonner l’oenotourisme. C’est pourquoi j’envisage aujourd’hui de former les vignerons à l’oenotourisme qui parfois n’ont pas idée du potentiel touristique de leurs exploitations ou bien qui n’ont pas les compétences nécessaires à l’accueil de public.

Si cela fonctionne, je travaillerai à plein temps et cesserai mon activité de technico-commerciale.

 

 

 

 

Anecdotes / coups de cœur ♥

Cépage ou vin préféré ?

Je suis une grande fan du riesling, c'est un vin qui a besoin de temps pour vieillir et qui alors révèle après quelques 
années une belle puissance aromatique.
Sans vouloir être chauvine, je considère que les vins blancs d'Alsace comptent parmi les meilleurs du monde ; nous avons un terroir et des traditions 
particulières qui produisent des grands vins.

Une adresse à conseiller en Alsace ?

J'ai plus d'une adresse à conseiller, mais je citerais par exemple Le Domaine Engel à Rorschwihr où Xavier Baril producteur vous parle
 avec passion de ses vins biologiques ou encore le Domaine Hering à Barr.

 

 

 

Propos recueillis par Blanche Ganot

 

Site toujours disponible pour les curieux : http://www.lesblancsdecole.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans les coulisses d’une interpro viticole

Paysage viticole

RENCONTRE AVEC UNE CHARGEE DE PROJETS OENOTOURISME 

 

Mme F. est responsable du développement de l’oenotourisme sur le territoire de l’interprofession d’une région viticole française bien connue.
La partie purement œnotouristique de son travail comporte plusieurs aspects : outre la rédaction du Guide de l’oenotourisme de la région (édition annuelle), la mise en place d’un observatoire de l’oenotourisme à l’échelle du vignoble et la tenue, là aussi, d’une veille œnotouristique, Mme F. s’occupe également de la promotion du territoire. A ce titre, elle accueille les tours operators étrangers en visite dans le vignoble et leur en fait découvrir l’offre touristique et viticole.
Elle travaille en collaboration avec de nombreux acteurs des filières tourisme et vin : offices du tourisme, Route des Vins, instances régionales et nationales de la filière touristique, etc. Elle est également en charge d’un réseau de restaurants affichant des vins régionaux à leurs cartes.

Une passion pleine de challenges

De son métier, dont elle parle avec plaisir, Mme F. dit qu’il est passionnant car très varié. A ses yeux, pour travailler à un poste œnotouristique au sein d’une institution, il faut être polyvalent, avoir de bonnes capacités d’adaptation mais surtout avoir un excellent relationnel et savoir rester simple. « C’est un métier de contact, de terrain où il faut parfois s’imposer en tant que femme dans un milieu quelque peu machiste bien que très féminin ! », explique-t-elle.La diversité des activités qui lui incombent nécessite par ailleurs de pouvoir s’entretenir tout aussi bien avec un vigneron qu’avec un journaliste ou une autre échelon institutionnel. Car tous sont liés.

Femme verre vin

Pour elle, l’oenotourisme c’est « faire parler le monde du tourisme et le monde viticole ». Elle ajoute que, depuis une quinzaine d’années, beaucoup de choses ont été faites en matière d’oenotourisme, mais qu’il existe une méconnaissance de cette offre. Il est aujourd’hui nécessaire de communiquer sur ce qui existe. Si elle considère que l’oenotourisme est un domaine qui a de l’avenir, elle tempère en ajoutant que tout est toujours question de moyens (que ce soit à l’échelle d’un domaine, d’un département ou d’une région) et de stratégie. Mais elle insiste : la valorisation du vin ne devrait pourtant pas se concevoir sans l’oenotourisme.

Un difficile marché du travail

Au sujet de la réalité du travail, elle reconnaît que la concurrence est grande et les postes peu nombreux dans le monde de l’oenotourisme institutionnel. Elle même a dû longuement batailler pour décrocher un emploi à la mesure de ses attentes, et ce malgré un joli palmarès sur le CV. Il faut être assidu et ne pas forcément attendre des salaires mirobolants, précise-t-elle. A cet égard, les chances de trouver un poste en tant que chargé(e) d’oenotourisme sur un domaine ou dans une cave sont, selon elle, susceptibles d’être un peu plus élevées que dans une institution. Mais malgré ces difficultés, il ne fait pas de doute pour Mme F. qu’il y a encore beaucoup à faire dans le champ de l’oenotourisme !

La personne interviewée ayant souhaité rester anonyme, ni son nom ni sa région ne sont mentionnés.

Portrait d’un acteur de l’oenotourisme à Nîmes.

portrait 2

 Agence Réceptive Vis It Différent

Christophe Giral, fondateur et gérant de l’agence

 

« Parlez-nous de la naissance du projet, comment a-t-il pris forme?

L’idée de créer une entreprise dans le secteur du tourisme est née il y a une dizaine d’années lorsque je vivais à Madrid. J’ai d’ailleurs organisé quelques sorties et visites touristiques dans cette ville et ses environs. Ce fut pour moi le point de départ de ce projet. Diverses raisons m’ont poussé à rentrer en France et revenir à mon point de départ à Nîmes. Et c’est là qu’en Novembre-Décembre 2012 j’ai décidé de lancer mon projet.

Parlez-nous de votre entreprise, quelle a été votre idée/envie de départ?

Ma volonté première était de faire découvrir un territoire, mon département d’origine (le Gard) de manière originale et insolite. Pour cela il s’agissait de proposer des activités touristiques auxquelles les clients ne pourraient pas accéder par eux-mêmes, puis de les accompagner et les guider lors de l’exécution des prestations.

Quelle est la nature de votre offre ?

Proposer à une clientèle individuelle (1 à 5/6 personnes) et haut de gamme une prestation touristique sur mesure, composée de plusieurs activités sur une journée ou une demi-journée. Mes clients choisissent un lieu, un thème, une rencontre, à moi de leur proposer le séjour qui va répondre au mieux à leurs attentes en matière de personnalisation, de découverte, d’authenticité, d’expérience à vivre.

Et pour cela toutes les activités proposées par l’agence à ses clients sont, sous une forme ou une autre, exclusives.

Si vous pouviez décrire ou résumer votre projet en 3 mots, quels seraient-ils?

Atypique, car il est le fruit d’une stratégie de différenciation ;

Innovant, car c’est un nouveau type d’offre touristique proposé dans le Gard ;

Audacieux, car j’espère attirer une clientèle encore peu présente sur le territoire.

Quelles ont été les premières démarches à mettre en place ?

De très nombreuses démarches ! Mais en premier lieu il m’a fallu analyser ce territoire, savoir ce qui existait déjà ou n’existait pas, faire une évaluation de l’offre et de la demande afin de pouvoir m’y adapter, etc. J’ai donc réalisé un diagnostic de territoire et rencontré de nombreux acteurs du secteur touristique, œnotouristique mais également des institutionnel. J’ai reçu le soutien de nombreux organismes et c’est d’ailleurs ces recherches et ces rencontres qui m’ont permis d’établir un réseau et certains partenariats.

Après plus d’un an de réflexion et de recherches, j’avais enfin toutes les cartes en main pour créer mon entreprise sous forme d’une SAS avec un capital social de 7500€.

Vous parliez de partenariats et de mise en place d’un réseau, comment cela fonctionne-t-il?

L’objectif tant pour l’agence que pour sa clientèle était de trouver, dans chaque thématique et par type d’activités, un certain nombre de partenaires, répartis géographiquement afin de couvrir l’ensemble du territoire, pour proposer de la diversité et de la variété, mais aussi pour travailler tout au long de l’année et atténuer ainsi les effets de saisonnalité de l’activité touristique.

Ainsi, aujourd’hui j’ai construit un réseau d’environ 130 partenaires sur l’ensemble du Gard répartis dans les 4 thématiques proposées : produits du terroir, métiers d’art, patrimoine et jardins et prestataires d’activités insolites. Et j’ai une trentaine de nouveaux partenariats qui vont se finaliser dans les prochaines semaines.

C’est un travail qui demande du temps, pour connaître, comprendre, initier de bonnes relations professionnelles et surtout donner envie à ces acteurs du territoire de travailler avec l’agence.

L’essence même du concept des visites de l’agence repose sur les rencontres privilégiées avec toutes ces personnes. J’accompagne et j’introduis mes clients dans le monde de mes partenaires, pour une brève immersion dans leur environnement.

A ce stade de votre travail, quelles sont les compétences /qualités qui vous semblent primordiales à avoir?

Etre disponible et ne pas compter ses heures ! C’est un travail qui me prend beaucoup de temps, parfois 12 heures par jour. Mais c’est mon entreprise alors je me dois d’y être impliqué totalement, même le week-end. Il faut savoir endosser plusieurs rôles, plusieurs casquettes. Savoir communiquer, gérer tous types de situations, avoir des connaissances en comptabilité, en informatique, en marketing, en communication… Connaître la région aussi bien sûr ! Avoir un bon sens relationnel, un sens de l’écoute et savoir s’adapter aux clients. Le fait d’être trilingue (Français, Anglais et Espagnol) est enfin une compétence essentielle dans l’accueil touristique pour les traductions à réaliser dans l’accompagnement des clients. »

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Interview de Chritophe Giral, rencontré dans la cadre de la Licence Pro le 23 Octobre 2015.

Chargée de projet oenotourisme, c’est quoi ?

C’est la question que je me suis alors posée quand j’ai aperçu le profil de M.P sur Linkedin, qui est actuellement en recherche d’emploi. Ce qui m’a alors le plus intéressé dans son profil, c’est son âge : 26 ans. Je trouvais ça intéressant d’avoir l’avis de quelqu’un de jeune, proche de nous et dont les études n’étaient pas très loin pour pouvoir se faire une idée du métier, avoir une approche, un autre regard, plus nouveau… Après le premier contact, M. a accepté de répondre à mes questions à savoir, qu’elle me parle un peu de son parcours et qu’elle m’explique en quoi consiste son métier.

L’oenotourisme, une révélation

« Chargée de projet oenotourisme, ça englobe un peu tout… J’ai surtout été chargée de communication et du développement touristique. Alors chef de projet, c’est parce que je souhaite réellement faire ce métier et pas un autre (!) et je me qualifie surtout de cette manière pour ma recherche d’emploi. » Actuellement sans emploi, M. P, petite-fille de viticulteurs dans l’Hérault ne s’est pas de suite destinée au monde du vin puisqu’elle a d’abord intégré un Master en Communication. C’est durant son stage de fin d’étude à la Communauté d’Agglomération de Narbonne qu’elle a alors découvert l’oenotourisme. «Je suis rentrée en stage à la Communauté d’Agglomération de Narbonne en tant que chargée de communication mais j’étais aussi en charge du développement touristique, pas toute seule bien-sûr, j’ai travaillé en équipe et j’ai aimé ça. J’ai découvert l’oenotourisme un peu par hasard, ça a commencé parce que j’avais pour mission de communiquer sur la labellisation en Vignobles & Découvertes du territoire « Narbonne, Surprenante Méditerranée ». Sur cette mission, je me suis vraiment révélée et j’ai su que je voulais travailler dans l’oenotourisme. Même si ma formation ne correspond pas forcément, communication et tourisme sont très liés et cela me confère une certaine polyvalence pour mes recherches d’emploi. »

Actuellement en recherche d’emploi, M.P est plutôt sereine concernant son avenir.« Je ne désespère pas, si je recherche un travail aujourd’hui c’est aussi un choix, car je suis partie pendant un an pour voyager. J’ai la « bougeote », j’ai eu envie de voir d’autres pays, et je suis sûre que ce n’est que bénéfique pour moi, déjà pour les langues, je parle couramment anglais et espagnol, ce qui est un atout non négligeable. Aujourd’hui je cherche un emploi stable ».

Le métier de chargée de projet en oenotourisme varie alors selon l’organisme et ses besoins, le plus souvent, il s’effectue tout de même dans les collectivités territoriales, la plupart des domaines viticoles n’ayant pas assez de moyens pour embaucher une personne dédiée pleinement à l’oenotourisme. « Travailler au sein même d’un domaine viticole, je pense que c’est intéressant car l’on est au plus près du produit mais cela engendre aussi d’autres contraintes. Je suis ouverte à toutes les propositions, je n’ai connu qu’un côté de la barrière, celui des collectivités territoriales et les intérêts ne sont parfois pas les mêmes pour ceux qui sont directement concernés, à savoir, les vignerons. »

par Sara Astruc

Être chargé d’oenotourisme à InterLoire

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Après avoir fait des études de Management, avec une spécialité Commerce International, Antoine rejoint Interloire (l’interprofession des Vins du Val de Loire) au poste de Chargé de mission export. Ce n’est qu’en 2010 qu’il prend le poste de Chargé d’Oenotourisme.

Ces principales missions s’articulent autour de trois pôles: Dé veloppement, Promotion et Animation.

  • Développement: l’accompagnement auprès des domaines (350 caves touristiques) pour la professionnalisation de leur accueil. Organisation des rencontres du réseaux, qui est un évènement rassemblant tous les acteurs souhaitant s’impliquer dans la démarche oenotouristique.
  • Promotion du vignoble du Val de Loire sous son angle oenotouristique. Mise en place de la carte des vins et des relations publics avec Sophie Beauclair pour développer les actions presses autour des influenceurs grâce à la réalisation de communiqué de presse. Promotion à l’étranger dans le cadre du cluster oenotourisme d’Atout France; actions partagés avec les institutions ciblées sur des pays d’étrangers – USA, Belgique…
  • Animation : animation du réseau des caves touristiques, de la filière oenotouristique avec le comité de pilotage oenotourisme dont il gère le comité et le co-anime avec Anne Sophie Lerouge pour fédérer toutes les forces vives de l’oenotourisme sur le territoire (institutionnels : régions, départements,  mais aussi le label Vignobles et Découvertes, chambre d’agriculture…) pour que les axes de développement soit partagé et qu’il mutualise les actions qui sont organisées dans le territoire.

 

Le travail en équipe est très important, le poste d’oenotourisme est transversal à la fois sur les relations presses, les évènements, le web, l’export et les actions menés à l’étranger. Travailler en équipe est donc essentiel, et fait partie du métier car il englobe beaucoup de chose différente dans des structures comme Interloire.

  • Quelles sont les compétences indispensables pour travailler dans l’oenotourisme ?Il est nécessaire d’avoir a la fois des compétences relationnelles car il est en perpétuelle collaboration avec d’autres organismes (Atout France, Vignobles et Découvertes, Institutions Régionales et départementales), il faut savoir instaurer un climat de confiance et avoir des notions de gestions de projets. Il est important de savoir que le métier de « chargé d’oenotourisme » est très polyvalent.
  • Quels sont les problèmes rencontrés dans votre métier?
    « Ils sont surtout liés aux structures, car j’ai beaucoup d’échanges avec des organismes qui fonctionnent différemment, notamment de façon institutionnel ou d’autres organismes comme Atout France ou Vignobles et Découvertes … il faut savoir être patient, et poser ses jalons.  Collaborer avec toute la sphère de travail »Dans les domaines viticoles, ce qui est compliqué, c’est qu’il y a des structures de taille différentes. Le niveau de compréhension oenotouristique est différent. Une cave qui accueille beaucoup de monde va attendre du chargé d’oenotourisme de l’innovation, des nouveautés, de nouveaux segments de marché à creuser.  Dans les petites structures, on est plus dans une démarche d’accompagnement, de formation, de sensibilisation.
  • Quels sont les domaines porteurs de l’oenotourisme dans la région ?
    Travailler le côté expérientiel, « découvrir un vigneron, gouter les vins et le métier, puis partager ce qu’on a appris » . Le consommateur est perdu aujourd’hui, le fait d’avoir été chez un vigneron, d’avoir acheté du vin, d’avoir une histoire a raconter derrière cette bouteille, cela favorise la fidélisation. Il faut que les vignerons développent cet aspect-là, il faut favoriser cette expérience, que les consommateurs n’aient pas juste une dégustation de vin, mais qu’ils soient immergés dans le monde du vin. Le domaine doit transmettre une histoire envers une spécialité comme  la gastronomie, l’art, la randonnée, l’histoire, pour créer une plus-value pour le consommateur.
    Le vignoble du Val de Loire n’est pas encore ancré totalement dans le paysage touristique, comme le bordelais ou la bourgogne, mais ce développement est en train de se faire, petit à petit.

 

 

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Mathilde Plouzeau

Une interview pas comme les autres, au Château d’Hugues

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BERNARD PRADIER, VIGNERON ET ARTISTE-PEINTRE140702_chateau-d-hugues_02

Il n’y a jamais de hasard… A croire que l’artiste peintre était prédestiné à épouser les vignes ! En effet, bien avant la création de son domaine viticole, Bernard Pradier se consacrait déjà à la peinture. L’art l’a amené à découvrir la richesse, l’intensité des couleurs et aussi, lui a apporté cette connaissance profonde de la matière.

Enrichissement mutuel, puisqu’à son tour, « l’artisan vigneron » apporte sa touche d’amour et de connaissance à «  l’artiste peintre ». Ses allégories de « Souche Femmes » telles des lianes en mouvement, s’exprime toute une réflexion, une manière très particulière d’appréhender la vigne pour en saisir tout son sens.

Le meilleur moyen pour passe un week-end

Chaque année un sentier autour de l’art ce déroule sur le domaine avec une dégustation et un repas convivial.
Cet événement a pour but de faire découvrir l’art et le vin dans un milieu familial et chaleureux. Ce parcours nous amène dans les vignes et nous fait découvrir en paysage magnifique et type du Vaucluse mais nous propose également une opportunité de découvrir plusieurs artistes plasticiens.
On nous propose également des week-end autour de la musique, le théâtre ou de la danse. Une activité pour tous les goûts et de l’amusement garantie.

http://www.chateaudhugues.fr/

interview d’un maître de chai

J’ai pu interviewer un maître de chai dans le Gard, qui a de nombreux aspects oenotouristiques dans son travail au quotidien. Je vais vous expliquer dans quelles mesures…

En effet, il travaille chez un vigneron et gère une équipe de 5 personnes dont 2 personnes sont dédiées à l’accueil et aux projets d’art contemporain. A l’étage de cette cave, 5 à 6 expositions par avignen de sculptures et peintures sont ouvertes au public avec, à chaque fois, un vernissage réunissant ses meilleurs clients.

De plus, leurs vins sont en AOP, et à ce titre, le maître de chai assiste à toutes les réunions du Syndicat qui déterminent les axes de stratégie oenotouristiques à mettre en place sur leur territoire. Il est également très actif sur les foires et salons des environs pour – je cite – « ne jamais se faire oublier ». Enfin, il est fier d’avoir obtenu une vitrine pour ses vins dans l’Office de Tourisme de sa ville.

Voilà donc un métier que l’on pourrait croire uniquement dédié au vin, or il s’agit bien d’oenotourisme dans son cas. L’oenotourisme est bien présent dans le monde du vin, et tend à se développer à grande vitesse, soyons présents au bon moment!

septembre 15,

HD

Portrait Élodie BIER

« Oenotourisme : activités liées à la découverte des vignobles et du savoir faire. »

Elodie-Bier

J’ai interviewé Elodie BIER, qui travaille à l’ADT (agence de développement touristique) de la Marne en Champagne. L’intitulé de son poste est « animatrice des réseaux ».

Cursus
Après avoir obtenu un master « tourisme et développement local » à Angers en 2012, elle a commencé à travailler à la chambre d’agriculture de la Marne avec comme poste « conseillère porteuse de projets », notamment pour les prestataires désirant mettre en place des chambres d’hôtes, gîtes … Ensuite elle a quitté son emploi en trouvant une annonce qui lui correspondait mieux pour travailler à l’ADT de la Marne où elle y travaille depuis deux ans.

Missions
Le but de ses missions est de favoriser les contacts entre les différents prestataires afin de monter des projets communs, indispensable à la logique du territoire de Champagne.
Ses principales missions sont :
vignoble et découverte
démarches locales « jeunes talents de Champagne » afin de valoriser les jeunes vignerons et « jeunes talents du tourisme » pour valoriser des professionnels créatifs et leurs savoirs faire.
Les « Greeters », (EU en 1992), sont les habitants bénévoles souhaitant faire découvrir aux touristes le territoire de Champagne, en partageant avec eux leurs endroits préférés, leurs coups de cœur et leurs anecdotes lors de rencontres conviviales et gratuites.

Organisation
Mme BIER travaille souvent en équipe avec les offices de tourisme, les membres de l’ADT…
Elle organise souvent des réunions annonçant le bilan de l’année précédente, le plan d’action de l’année à venir, les conventions aux labels, les projets en cour…

Coups dur
Les démarches labels étant gratuites, les difficultés que rencontre Elodie BIER sont un manque d’investissement des partenaires (gîtes, maisons d’hôtes, hôtels, restaurants, labels, activités de loisir, événements, sites patrimoniaux, agences réceptive.

Projets intéressants
Le projet le plus intéressante pour le développement du territoire est « les éductours ». Les différents partenaires vont voir ce que les autres font de bien et prennent recul sur leur propre activités.

Qualités pour faire ce métier
Il faut avoir des performances en médiation écrite et orale, savoir animer des réunions, être sociable, ne pas avoir peur de parler en public, aller vers les autres et de l’énergie.

Pour conclure, j’ai pu constater que la logique de l’AOP Champagne est de travailler tous ensemble pour pouvoir faire des projets commun et améliorer la fréquence touristique qui est d’ailleurs en légère hausse chaque années dans l’appellation. C’est le résultat d’une « Champagne unie ».

Par Manon GEORGES

INTERVIEW Madame SCLEAR – Responsable oenotourisme du centre Rabelais à Bagnols-Sur-Cèze

Interview de Mme SCLEAR
Interview de Mme SCLEAR
ESPACE RABELAIS A BAGNOLS SUR CEZE

Interview de Madame Marine SCLEAR – Responsable du centre Oenotouristique du Gard Rhodanien (Espace Rabelais) – Animatrice Oenotourisme à Bagnols-Sur-Cèze en poste auprès de l’Agglomération du Gard Rhodanien,
Réalisée par Corinne VIALLE, étudiante/stagiaire en licence Pro oenotourisme et projet culturel à l’Université de Nîmes.

1) Quel est votre parcours scolaire ?
Après avoir obtenu un D.U.T Techniques de Commercialisation, j’ai poursuivi une licence Information et communication, puis un Master Professionnel Tourisme Gestion de projet E-Marketing. J’ai complété mon cursus scolaire par une formation en anglais sur les vins du Languedoc Roussillon (Sud de France Master Level certificate).

2) Pourquoi avoir choisi ce métier ? Comment y êtes-vous parvenue ?
Je me suis dirigée dans l’oenotourisme suite à un stage de 4 mois (mars-juin 2011) à la Coopérative de Pujaut (Gard – à 10 mn d’Avignon) « Cellier des Chartreux » ou j’ai mis en place un projet « Découvrir la cave et le vin Autrement ». J’ai créé et mis en place 4 formules d’oenotourisme avec des acteurs locaux sur différentes thématiques (patrimoine – gastronomie – sensations fortes).
J’apprécie le vin à titre personnel, déguster met en éveil nos 5 sens et je suis curieuse d’apprendre toujours plus dans ce domaine. Le monde du vin est très enrichissant, on fait de belles découvertes et j’en apprécie aussi le caractère authentique.
J’ai accédé à ce métier par l’intermédiaire d’une personne de l’ADRT qui a contacté un de mes professeurs de l’université d’Avignon où j’étais en Master. Cette personne cherchait un étudiant susceptible de convenir au poste d’animateur à l’Espace Rabelais à Bagnols-Sur-Cèze et j’ai été sélectionnée.
Pour terminer, je soulignerai que le réseau joue une part non-négligeable lorsqu’on est à la recherche d’un emploi.

3) Quelle est votre définition de votre métier ? De l’oenotourisme ?
Il n’y a pas vraiment de définition de mon métier ; je travaille au sein de l’espace Rabelais depuis décembre 2013 et je suis aussi animatrice du Label Vignoble & Découvertes. Je suis chargée de la promotion des côtes du Rhône du Gard Rhodanien à travers la création d’évènements en partenariat avec les vignerons et les caves coopératives. A travers mes missions je mets en avant leur niveau de qualité, leur diversité et leur dynamisme. J’essaye aussi d’aider les vignerons moins connus en menant des actions avec eux : dégustation chocolat et vin, fromage et vin, …
Quant à ma définition de l’oenotourisme en tout premier lieu c’est le plaisir. A travers cette notion j’entends la découverte de domaines de façon authentique et faire des rencontres. On peut qualifier cette activité comme étant conviviale, basée sur le partage, l’accueil et la personnalisation des échanges, …

4) Qui est votre employeur ? Dans quelles conditions travaillez-vous ? Avec quels moyens ?
Je travaille pour l’Agglomération du Gard Rhodanien et nous évoluons en partenariat avec Inter Rhône qui soutient le projet « Label Vignobles & Découvertes ». Inter Rhône est aussi porteur du projet Côtes du Rhône du Gard Rhodanien.
L’ADRT nous a aidés à monter le dossier de candidature pour obtenir le label « Vignobles & Découvertes » en rassemblant un certain nombre de caves, d’hébergeurs, de restaurateurs, d’agences réceptives… et Inter Rhône a défendu le dossier.
C’est un travail d’équipe en partenariat avec ces différentes structures et nous avons les moyens techniques et financiers pour mener ces actions.
5) Travaillez-vous seule ? Avec quels partenaires ? Comment trouvez-vous votre environnement de travail ?
Comme nous l’avons vu précédemment, je travaille seule au sein de l’espace Rabelais à Bagnols-Sur-Cèze mais mes missions s’effectuent en partenariat avec les interprofessions, l’ADRT, les vignerons, les viticulteurs, les caves coopératives, les artisans,…
C’est vrai que parfois le fait d’être seule dans une structure peut paraître un peu monotone mais j’ai une journée par semaine qui est consacrée à ma mission avec le label « Vignobles & Découvertes » qui me permet d’être à l’extérieur ; de ce fait la monotonie est rompue.

6) Aviez-vous une méthode pour obtenir un poste ? Compétences indispensables ? Quels conseils donneriez-vous à une personne qui souhaiterait se lancer dans l’oenotourisme ?
Je n’ai pas de méthode en particulier, je pense qu’il faut être persévérant, dynamique, garder de l’assurance même en cas d’échec et toujours interroger les recruteurs en cas de réponse négative afin d’être mieux préparé lors d’un prochain entretien d’embauche. Concernant les compétences requises pour le poste que j’occupe, il est indispensable de connaître et savoir parler du vin, parler anglais, avoir le sens de l’accueil, aimer être au contact des gens, être dynamique et créatif, innover et avoir des capacités d’adaptation.
Comme conseil je dirai qu’il faut bien connaître l’endroit où on postule afin de montrer notre intérêt pour le poste.

7) Avez-vous des pistes que vous souhaitez explorer pour développer l’oenotourisme ?
Je constate que nous avons beaucoup de retard en matière d’oenotourisme. Actuellement une dynamique semble s’opérer mais il faut travailler sur la notion de « terroir » qui reste un jargon et qu’il faudrait sortir de son caractère abstrait.
J’explore de nombreuses pistes comme l’évènementiel.
Je propose des initiations à la dégustation, je travaille sur des thématiques comme vin et pain, vin et fruit, vin et chocolat et ceci toujours en présence des vignerons.
Pour se faire je diffuse les évènements auprès des Office du Tourisme, à travers la newsletter, les services de communication de l’agglomération du Gard Rhodanien qui font un relai autour des médias,…
Je mets aussi en place des expositions sur l’espace Rabelais où je valorise le territoire, notamment autour d’un livret d’accueil destiné aux enfants.

8) Que pouvez-vous dire du Label « Vignobles & Découvertes » ?
Je parlerai des valeurs défendues autour de ce label qui sont la transmission, l’ouverture, le sens de l’accueil et la consommation responsable.
C’est aussi une ouverture du vignoble vers le patrimoine culturel, les paysages, et j’insisterai aussi sur la notion de prendre en compte les enfants qui sont souvent oubliés.

9) Comment imaginez-vous votre métier dans les années à venir ?
J’explore des pistes comme le numérique en créant des applications sous forme de jeux pour toute la famille.
Il faudrait aussi développer des activités où les personnes seraient impliquées dans les travaux de la vigne sous forme de parrainages. Il ne faut surtout pas rester dans la dégustation pure et dure.
Des actions pourront être menées mais il manque parfois aux vignerons le budget pour les déclencher.

10) Comment allez-vous contribuer au développement de l’oenotourisme ?
Je vais continuer sur ma lancée, notamment avec « Vignobles & Découvertes » en augmentant le nombre de prestataires, en créant des mini-éductours pour les personnes du réseau (Avintour, Slice of France, …). Je souhaite inviter des agences réceptives afin de mieux connaître leurs attentes.

11) Quels sont les domaines porteurs de développement ?
Je pense que les vignerons qui ouvrent des chambres d’hôtes vont largement contribuer au développement. On peut citer aussi tout type de structure qui propose l’accueil des familles.

12) Quels sont les facteurs qui ont contribué au développement ?IMGP6519
Après la crise viticole beaucoup de vignerons et de viticulteurs étaient à la recherche d’un complément de revenu. Ils ont commencé à travailler en réseaux. Certains créent des partenariats avec des campings par exemple.

13) Quels conseils donneriez-vous à une personne qui souhaite se lancer dans l’oenotourisme ?
Chacun doit travailler sur l’avantage concurrentiel de sa structure, c’est-à-dire partir de sa propre structure et créer en observant son environnement. Je conseille d’éviter les « copier/coller » qui finissent par lasser le touriste et plutôt créer une valeur ajoutée.
Par exemple Les vignerons de Tavel proposent aux personnes de passage un picnic avec des produits locaux et une bouteille de leur cru.

14) Quelles sont les perspectives d’emploi dans ce domaine ?
Dans notre région ce secteur est très en retard et il y a beaucoup de choses à mettre en place. Il faudra surtout privilégier l’accueil et les échanges entre partenaires.

lien utile: http://www.gardrhodanien.com/espace_rabelais.html

_______________ Propos recueillis par Corinne VIALLE _______________

Interview de Caroline Rihouet

Caroline Rihouet
¶ LinkedIn Caroline Rihouet

Caroline Rihouet n’était pas prédestinée à travailler dans le domaine de l’oenotourisme et pourtant …

 

Son parcours :

Après avoir été à l’école Vatel de Bordeaux, une école de gestion et management dans l’hôtellerie, elle a décidé de faire un tour du monde. C’est durant ce tour du monde qu’elle découvre l’oenotourisme, un domaine bien plus développé en Afrique du Sud par exemple que en France.

Elle s’est donc intéressée de plus près au monde du vin et plus particulièrement à l’oenotourisme, car elle trouve ce domaine très porteur et qui demande beaucoup de renouveau.

Après un contrat saisonnier de 6 mois en tant que guide au château Soutard de Saint-Emilion, elle dépose un rapport d’amélioration au directeur.

Son emploi et ses missions :

C’est grâce à ce rapport, qu’à 25 ans, Caroline Rihouet devient responsable de communication aux châteaux Soutard, Larmande et Grand Faurie La Rose de Saint-Emilion. Elle est également chef de produit. Elle est chargée des relations publiques, de l’évènementiel, de promouvoir le château à l’étranger : pour cela, elle part aux moins 2 mois par an.

L’oenotourisme au château Soutard :

C’est en partie grâce à elle que le château Soutard reçoit environ 18000 visiteurs par an, qui est le leader en matière d’oenotourisme à Saint-Emilion. Parmi ces visiteurs : des locaux, des français mais aussi beaucoup de d’américains et d’asiatiques.

Vous retrouverez toutes les informations sur l’oenotourisme au sein de ce domaine en cliquant sur ce lien.