Tourisme et vin : Cap vers la Corse !

Paysage viticole Corse

« L’œnotourisme se définit comme un voyage dont le vin est le thème et les loisirs le prétexte »

Etant l’une des premières destinations touristiques françaises, la Corse attire chaque année plus de 3 millions de visiteurs venus des quatre coins du monde.

Ses produits de terroir exceptionnels, ses eaux cristallines, ses plages de sable fin, son fort tempérament et sa nature préservée, font de l’île de Beauté une destination d’exception.

Le vin, quant à lui, occupe une place de plus en plus importante dans l’esprit des touristes et la Corse l’a bien compris !

Entre Méditerranée et montagne, l’île ne compte pas moins de 7000 hectares de vignoble datant de plus de 2000 ans. Composé d’environ 300 producteurs produisant 350 000 hectolitres de vin par an, le vignoble Corse possède des cépages sortants des sentiers balisés du continent : le barbarossa, bianco gentile, aleatico, vermentinu, sciacarellu, niellucciu, carcajolu neru. Ces vignobles, à flanc de coteaux, au pied des montagnes, souvent sur des terrasses avec vue imprenable sur la mer, possèdent une situation unique.

Du cap Corse à Bonifacio, retrouvez au travers des deux routes des vins, Patrimonio et Calvi, les 9 appellations présentes sur le territoire :

 

 

Carte des cépages Corse
Carte des Appellations Corse
  • Porto Vecchio Corse,
  • Sartène Corse,
  • Calvi,
  • Patrimonio,
  • Ajaccio,
  • Corse,
  • Corse-Coteaux du Cap Corse,
  • Corse Figari,
  • Muscat du Cap Corse.

 

 

 

 

 

 

Mais l’île ne s’arrête pas là ! Tout au long de l’année, elle propose aux novices, amateurs ou experts, des manifestations, des activités et des évènements autour du vin. Sans oublier la Maison des Vins, située à Patrimonio : elle est qualifiée comme porte d’entrée des vignobles. Conjuguant authenticité, convivialité et fonctionnalité, elle s’organise en 6 espaces :

Accueil, Terroir et Vin, Vente et Dégustation, un Gustarium, un Centre professionnel et un Centre de gestion.

Cette maison des vins propose des activités ludiques de découverte. Que ce soit des rencontres oeno-culturelles autour du musée ampélographique ou au cœur des vignobles et des domaines, des stages d’initiation ou de perfectionnement à la dégustation, les simples visiteurs et les professionnels de la filière sont les bienvenus !

Découvrir un terroir d’exception entre nature et culture, partir à la rencontre des hommes et des femmes qui cultivent la vigne, vinifient et élèvent le vin …

 

… Alors, Cap ou pas Cap ?

tete corse

Découvrir la route des vins de Corse

Par Marion Lalande

Côtes de Toul, une appellation qui grandit…

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Connaissez-vous l’AOC Côtes de Toul ?

Situé au cœur de la Lorraine, à proximité de la ville de Toul, à l’ouest de Nancy, le vignoble Toulois est le fleuron des vignes lorraines. L’appellation d’origine contrôlée Côtes-de-Toul, obtenu en 1998, représente un peu moins de 100 hectares de vignes. Son produit phare est le vin gris, obtenue avec les cépages Pinot Noir et Gamay. Le vin blanc est obtenu à partir de l’Auxerrois, cépage originaire de Lorraine. Le vin rouge est aussi présent sur l’AOC, obtenu avec le Pinot Noir.Capture

Une partie du vignoble est consacrée à la production de vins effervescents ; un dossier de  demande d’AOC Crémant de Lorraine a été déposé auprès de l’INAO, l’Institution Nationale des Appellations d’Origine.

Réparti sur huit villages à l’Ouest de Toul, le vignoble des côtes de Toul culmine à 270 mètres et s’étend sur 20 km le long d’un axe Nord Sud. Implantées sur des coteaux exposés sud et sud-est, les vignes bénéficient d’une protection contre l’influence humide océanique.

 

Une appellation en pleine expansion

De nombreuses actions sont menées pour promouvoir l’appellation et partager le savoir-faire des vignerons. Une démarche de labellisation Vignobles et Découvertes est en cours ainsi qu’une réorganisation de la route touristique des Côtes de Toul.

Le département de Meurthe et Moselle et Meurthe et Moselle Tourisme portent la démarche avec l’appui de la maison du tourisme en Terre de Lorraine et du syndicat de l’AOC des Côtes de TOUL.images3RW6BX51

 

Une opportunité de stage

Dans le cadre de notre formation, nous avons un stage obligatoire de 15 semaines à réaliser à partir de mi-mars. Je souhaitais intégrer une institution ou un organisme de tourisme pour le réaliser. Connaissant les Côtes de Toul depuis plusieurs années, je me suis rendue compte que cette appellation était méconnue. J’ai donc supposé qu’à l’heure du développement de l’œnotourisme en France, cette région entrait dans une démarche de mise en valeur de cet atout qu’est le vignoble des Côtes de Toul pour accroitre sa renommée et donc favoriser la fréquentation touristique du département. J’ai donc réussi à décrocher un stage à la maison du tourisme en Terre de Lorraine qui se trouve à Toul. Ce stage me permettra de mettre en application tout ce que nous avons vu lors de la formation.

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Découvrez ici les Côtes de Toul!

Article réalisé par Virginie Morain

Dans les coulisses d’une interpro viticole

Paysage viticole

RENCONTRE AVEC UNE CHARGEE DE PROJETS OENOTOURISME 

 

Mme F. est responsable du développement de l’oenotourisme sur le territoire de l’interprofession d’une région viticole française bien connue.
La partie purement œnotouristique de son travail comporte plusieurs aspects : outre la rédaction du Guide de l’oenotourisme de la région (édition annuelle), la mise en place d’un observatoire de l’oenotourisme à l’échelle du vignoble et la tenue, là aussi, d’une veille œnotouristique, Mme F. s’occupe également de la promotion du territoire. A ce titre, elle accueille les tours operators étrangers en visite dans le vignoble et leur en fait découvrir l’offre touristique et viticole.
Elle travaille en collaboration avec de nombreux acteurs des filières tourisme et vin : offices du tourisme, Route des Vins, instances régionales et nationales de la filière touristique, etc. Elle est également en charge d’un réseau de restaurants affichant des vins régionaux à leurs cartes.

Une passion pleine de challenges

De son métier, dont elle parle avec plaisir, Mme F. dit qu’il est passionnant car très varié. A ses yeux, pour travailler à un poste œnotouristique au sein d’une institution, il faut être polyvalent, avoir de bonnes capacités d’adaptation mais surtout avoir un excellent relationnel et savoir rester simple. « C’est un métier de contact, de terrain où il faut parfois s’imposer en tant que femme dans un milieu quelque peu machiste bien que très féminin ! », explique-t-elle.La diversité des activités qui lui incombent nécessite par ailleurs de pouvoir s’entretenir tout aussi bien avec un vigneron qu’avec un journaliste ou une autre échelon institutionnel. Car tous sont liés.

Femme verre vin

Pour elle, l’oenotourisme c’est « faire parler le monde du tourisme et le monde viticole ». Elle ajoute que, depuis une quinzaine d’années, beaucoup de choses ont été faites en matière d’oenotourisme, mais qu’il existe une méconnaissance de cette offre. Il est aujourd’hui nécessaire de communiquer sur ce qui existe. Si elle considère que l’oenotourisme est un domaine qui a de l’avenir, elle tempère en ajoutant que tout est toujours question de moyens (que ce soit à l’échelle d’un domaine, d’un département ou d’une région) et de stratégie. Mais elle insiste : la valorisation du vin ne devrait pourtant pas se concevoir sans l’oenotourisme.

Un difficile marché du travail

Au sujet de la réalité du travail, elle reconnaît que la concurrence est grande et les postes peu nombreux dans le monde de l’oenotourisme institutionnel. Elle même a dû longuement batailler pour décrocher un emploi à la mesure de ses attentes, et ce malgré un joli palmarès sur le CV. Il faut être assidu et ne pas forcément attendre des salaires mirobolants, précise-t-elle. A cet égard, les chances de trouver un poste en tant que chargé(e) d’oenotourisme sur un domaine ou dans une cave sont, selon elle, susceptibles d’être un peu plus élevées que dans une institution. Mais malgré ces difficultés, il ne fait pas de doute pour Mme F. qu’il y a encore beaucoup à faire dans le champ de l’oenotourisme !

La personne interviewée ayant souhaité rester anonyme, ni son nom ni sa région ne sont mentionnés.

L’Architecture: mise en valeur du vin à travers les parcs oenotouristiques et les cités du vin

Par quels moyens le monde du vin vient-il, à travers l’architecture, à la rencontre du consommateur ?

Dans le cadre de notre travail de recherche sur le lien entre Vin et Architecture, nous avons souhaité nous intéresser à une problématique contemporaine : la mise en valeur du vin à travers les parcs oenotouristiques et les cités du vin. Nous nous sommes demandées par quels moyens le monde du vin vient, à travers l’architecture, à la rencontre du consommateur.

 

Les parcs oenotouristiques

Dans un premier temps nous nous sommes penchées sur les parcs oenotouristiques (Hameau Duboeuf et Imaginarium) qui proposent une expérience ludique dans les vignobles mais hors des vignes. Depuis plus de 20 ans, ces parcs se sont développés en régions et offrent au public une expérience différente des habituelles visites de vignobles.

Imaginarium à Nuits-Saint-Georges
Imaginarium à Nuits-Saint-Georges

 

Les cités du vin

Nous nous sommes ensuite tournées vers la notion « d’oenotourisme urbain », c’est-à-dire les différents types de structures qui existent dans les villes et qui ont recours à l’architecture, souvent sous sa forme la plus grandiose. Nous nous sommes fondées sur divers exemples existant en France et à l’étranger : Vinopolis à Londres, le National Wine Centre of Adelaide en Australie, les Caves du Louvre à Paris.

Puis nous avons étudié les projets en cours qui devraient voir le jour dans les mois ou années à venir : la Cité du Vin à Bordeaux, le Carré du Palais en Avignon et la Cité des Vins de Bourgogne. Enfin, afin de montrer que le lien entre vin et architecture peut être aussi éphémère que pérenne, nous nous sommes intéressées au pavillon France de l’exposition universelle 2015 à Milan.

 

A travers tous ces exemples divers et variés, nous avons pu constater que l’architecture constitue un véritable lien entre le vin et le consommateur et que toutes ces structures architecturales urbaines représentent une véritable porte d’entrée vers les vignobles.

Pour accéder à l’étude complète : Architecture, mise en valeur du vin à travers les parcs et cités du vin

interview d’un maître de chai

J’ai pu interviewer un maître de chai dans le Gard, qui a de nombreux aspects oenotouristiques dans son travail au quotidien. Je vais vous expliquer dans quelles mesures…

En effet, il travaille chez un vigneron et gère une équipe de 5 personnes dont 2 personnes sont dédiées à l’accueil et aux projets d’art contemporain. A l’étage de cette cave, 5 à 6 expositions par avignen de sculptures et peintures sont ouvertes au public avec, à chaque fois, un vernissage réunissant ses meilleurs clients.

De plus, leurs vins sont en AOP, et à ce titre, le maître de chai assiste à toutes les réunions du Syndicat qui déterminent les axes de stratégie oenotouristiques à mettre en place sur leur territoire. Il est également très actif sur les foires et salons des environs pour – je cite – « ne jamais se faire oublier ». Enfin, il est fier d’avoir obtenu une vitrine pour ses vins dans l’Office de Tourisme de sa ville.

Voilà donc un métier que l’on pourrait croire uniquement dédié au vin, or il s’agit bien d’oenotourisme dans son cas. L’oenotourisme est bien présent dans le monde du vin, et tend à se développer à grande vitesse, soyons présents au bon moment!

septembre 15,

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INTERVIEW Madame SCLEAR – Responsable oenotourisme du centre Rabelais à Bagnols-Sur-Cèze

Interview de Mme SCLEAR
Interview de Mme SCLEAR
ESPACE RABELAIS A BAGNOLS SUR CEZE

Interview de Madame Marine SCLEAR – Responsable du centre Oenotouristique du Gard Rhodanien (Espace Rabelais) – Animatrice Oenotourisme à Bagnols-Sur-Cèze en poste auprès de l’Agglomération du Gard Rhodanien,
Réalisée par Corinne VIALLE, étudiante/stagiaire en licence Pro oenotourisme et projet culturel à l’Université de Nîmes.

1) Quel est votre parcours scolaire ?
Après avoir obtenu un D.U.T Techniques de Commercialisation, j’ai poursuivi une licence Information et communication, puis un Master Professionnel Tourisme Gestion de projet E-Marketing. J’ai complété mon cursus scolaire par une formation en anglais sur les vins du Languedoc Roussillon (Sud de France Master Level certificate).

2) Pourquoi avoir choisi ce métier ? Comment y êtes-vous parvenue ?
Je me suis dirigée dans l’oenotourisme suite à un stage de 4 mois (mars-juin 2011) à la Coopérative de Pujaut (Gard – à 10 mn d’Avignon) « Cellier des Chartreux » ou j’ai mis en place un projet « Découvrir la cave et le vin Autrement ». J’ai créé et mis en place 4 formules d’oenotourisme avec des acteurs locaux sur différentes thématiques (patrimoine – gastronomie – sensations fortes).
J’apprécie le vin à titre personnel, déguster met en éveil nos 5 sens et je suis curieuse d’apprendre toujours plus dans ce domaine. Le monde du vin est très enrichissant, on fait de belles découvertes et j’en apprécie aussi le caractère authentique.
J’ai accédé à ce métier par l’intermédiaire d’une personne de l’ADRT qui a contacté un de mes professeurs de l’université d’Avignon où j’étais en Master. Cette personne cherchait un étudiant susceptible de convenir au poste d’animateur à l’Espace Rabelais à Bagnols-Sur-Cèze et j’ai été sélectionnée.
Pour terminer, je soulignerai que le réseau joue une part non-négligeable lorsqu’on est à la recherche d’un emploi.

3) Quelle est votre définition de votre métier ? De l’oenotourisme ?
Il n’y a pas vraiment de définition de mon métier ; je travaille au sein de l’espace Rabelais depuis décembre 2013 et je suis aussi animatrice du Label Vignoble & Découvertes. Je suis chargée de la promotion des côtes du Rhône du Gard Rhodanien à travers la création d’évènements en partenariat avec les vignerons et les caves coopératives. A travers mes missions je mets en avant leur niveau de qualité, leur diversité et leur dynamisme. J’essaye aussi d’aider les vignerons moins connus en menant des actions avec eux : dégustation chocolat et vin, fromage et vin, …
Quant à ma définition de l’oenotourisme en tout premier lieu c’est le plaisir. A travers cette notion j’entends la découverte de domaines de façon authentique et faire des rencontres. On peut qualifier cette activité comme étant conviviale, basée sur le partage, l’accueil et la personnalisation des échanges, …

4) Qui est votre employeur ? Dans quelles conditions travaillez-vous ? Avec quels moyens ?
Je travaille pour l’Agglomération du Gard Rhodanien et nous évoluons en partenariat avec Inter Rhône qui soutient le projet « Label Vignobles & Découvertes ». Inter Rhône est aussi porteur du projet Côtes du Rhône du Gard Rhodanien.
L’ADRT nous a aidés à monter le dossier de candidature pour obtenir le label « Vignobles & Découvertes » en rassemblant un certain nombre de caves, d’hébergeurs, de restaurateurs, d’agences réceptives… et Inter Rhône a défendu le dossier.
C’est un travail d’équipe en partenariat avec ces différentes structures et nous avons les moyens techniques et financiers pour mener ces actions.
5) Travaillez-vous seule ? Avec quels partenaires ? Comment trouvez-vous votre environnement de travail ?
Comme nous l’avons vu précédemment, je travaille seule au sein de l’espace Rabelais à Bagnols-Sur-Cèze mais mes missions s’effectuent en partenariat avec les interprofessions, l’ADRT, les vignerons, les viticulteurs, les caves coopératives, les artisans,…
C’est vrai que parfois le fait d’être seule dans une structure peut paraître un peu monotone mais j’ai une journée par semaine qui est consacrée à ma mission avec le label « Vignobles & Découvertes » qui me permet d’être à l’extérieur ; de ce fait la monotonie est rompue.

6) Aviez-vous une méthode pour obtenir un poste ? Compétences indispensables ? Quels conseils donneriez-vous à une personne qui souhaiterait se lancer dans l’oenotourisme ?
Je n’ai pas de méthode en particulier, je pense qu’il faut être persévérant, dynamique, garder de l’assurance même en cas d’échec et toujours interroger les recruteurs en cas de réponse négative afin d’être mieux préparé lors d’un prochain entretien d’embauche. Concernant les compétences requises pour le poste que j’occupe, il est indispensable de connaître et savoir parler du vin, parler anglais, avoir le sens de l’accueil, aimer être au contact des gens, être dynamique et créatif, innover et avoir des capacités d’adaptation.
Comme conseil je dirai qu’il faut bien connaître l’endroit où on postule afin de montrer notre intérêt pour le poste.

7) Avez-vous des pistes que vous souhaitez explorer pour développer l’oenotourisme ?
Je constate que nous avons beaucoup de retard en matière d’oenotourisme. Actuellement une dynamique semble s’opérer mais il faut travailler sur la notion de « terroir » qui reste un jargon et qu’il faudrait sortir de son caractère abstrait.
J’explore de nombreuses pistes comme l’évènementiel.
Je propose des initiations à la dégustation, je travaille sur des thématiques comme vin et pain, vin et fruit, vin et chocolat et ceci toujours en présence des vignerons.
Pour se faire je diffuse les évènements auprès des Office du Tourisme, à travers la newsletter, les services de communication de l’agglomération du Gard Rhodanien qui font un relai autour des médias,…
Je mets aussi en place des expositions sur l’espace Rabelais où je valorise le territoire, notamment autour d’un livret d’accueil destiné aux enfants.

8) Que pouvez-vous dire du Label « Vignobles & Découvertes » ?
Je parlerai des valeurs défendues autour de ce label qui sont la transmission, l’ouverture, le sens de l’accueil et la consommation responsable.
C’est aussi une ouverture du vignoble vers le patrimoine culturel, les paysages, et j’insisterai aussi sur la notion de prendre en compte les enfants qui sont souvent oubliés.

9) Comment imaginez-vous votre métier dans les années à venir ?
J’explore des pistes comme le numérique en créant des applications sous forme de jeux pour toute la famille.
Il faudrait aussi développer des activités où les personnes seraient impliquées dans les travaux de la vigne sous forme de parrainages. Il ne faut surtout pas rester dans la dégustation pure et dure.
Des actions pourront être menées mais il manque parfois aux vignerons le budget pour les déclencher.

10) Comment allez-vous contribuer au développement de l’oenotourisme ?
Je vais continuer sur ma lancée, notamment avec « Vignobles & Découvertes » en augmentant le nombre de prestataires, en créant des mini-éductours pour les personnes du réseau (Avintour, Slice of France, …). Je souhaite inviter des agences réceptives afin de mieux connaître leurs attentes.

11) Quels sont les domaines porteurs de développement ?
Je pense que les vignerons qui ouvrent des chambres d’hôtes vont largement contribuer au développement. On peut citer aussi tout type de structure qui propose l’accueil des familles.

12) Quels sont les facteurs qui ont contribué au développement ?IMGP6519
Après la crise viticole beaucoup de vignerons et de viticulteurs étaient à la recherche d’un complément de revenu. Ils ont commencé à travailler en réseaux. Certains créent des partenariats avec des campings par exemple.

13) Quels conseils donneriez-vous à une personne qui souhaite se lancer dans l’oenotourisme ?
Chacun doit travailler sur l’avantage concurrentiel de sa structure, c’est-à-dire partir de sa propre structure et créer en observant son environnement. Je conseille d’éviter les « copier/coller » qui finissent par lasser le touriste et plutôt créer une valeur ajoutée.
Par exemple Les vignerons de Tavel proposent aux personnes de passage un picnic avec des produits locaux et une bouteille de leur cru.

14) Quelles sont les perspectives d’emploi dans ce domaine ?
Dans notre région ce secteur est très en retard et il y a beaucoup de choses à mettre en place. Il faudra surtout privilégier l’accueil et les échanges entre partenaires.

lien utile: http://www.gardrhodanien.com/espace_rabelais.html

_______________ Propos recueillis par Corinne VIALLE _______________

Interview de Caroline Rihouet

Caroline Rihouet
¶ LinkedIn Caroline Rihouet

Caroline Rihouet n’était pas prédestinée à travailler dans le domaine de l’oenotourisme et pourtant …

 

Son parcours :

Après avoir été à l’école Vatel de Bordeaux, une école de gestion et management dans l’hôtellerie, elle a décidé de faire un tour du monde. C’est durant ce tour du monde qu’elle découvre l’oenotourisme, un domaine bien plus développé en Afrique du Sud par exemple que en France.

Elle s’est donc intéressée de plus près au monde du vin et plus particulièrement à l’oenotourisme, car elle trouve ce domaine très porteur et qui demande beaucoup de renouveau.

Après un contrat saisonnier de 6 mois en tant que guide au château Soutard de Saint-Emilion, elle dépose un rapport d’amélioration au directeur.

Son emploi et ses missions :

C’est grâce à ce rapport, qu’à 25 ans, Caroline Rihouet devient responsable de communication aux châteaux Soutard, Larmande et Grand Faurie La Rose de Saint-Emilion. Elle est également chef de produit. Elle est chargée des relations publiques, de l’évènementiel, de promouvoir le château à l’étranger : pour cela, elle part aux moins 2 mois par an.

L’oenotourisme au château Soutard :

C’est en partie grâce à elle que le château Soutard reçoit environ 18000 visiteurs par an, qui est le leader en matière d’oenotourisme à Saint-Emilion. Parmi ces visiteurs : des locaux, des français mais aussi beaucoup de d’américains et d’asiatiques.

Vous retrouverez toutes les informations sur l’oenotourisme au sein de ce domaine en cliquant sur ce lien.

 

Une coopération au service des coopératives !

Cdf-LanguedocRoussillon Au nombre de trois, Cathy, Isore et moi-même avons décidé, dans le cadre du projet tuteuré, de réponde à une demande de Coop de France Languedoc Roussillon et de la région.

 

Nous avons chacune des parcours et des origines professionnelles très différentes.

Cathy professionnelle dans le monde de l’Art, et gérante d’un gîte rural dans le Piémont-Cévenole. Elle cherche, à travers cette licence pro, acquérir des connaissances indispensables du monde du vin et une légitimité supplémentaire pour son activité d’hôte.

Isore est de formation commerciale (BTS NRC), elle a mis un pied dans le monde du vin par un stage révélateur dans une entreprise de packaging dans le vin. Sa curiosité ayant été éveillée, c’est dans l’œnotourisme qu’elle souhaite continuer grâce à cette licence.

Marine, champenoise, ayant grandi dans les vignes grâce à ma famille, j’ai obtenu mon BTS Tourisme en Juin 2014. J’ai très rapidement fait le lien entre ma passion pour les bulles et ma formation en tourisme : l’œnotourisme. Je souhaite, grâce à la licence, acquérir des connaissances solides de la filière vin, et ainsi pouvoir développer davantage le tourisme vitivinicole en Champagne, encore timide aujourd’hui.

 

Création et recherche sont les maîtres mots de notre projet !

Nous devons répertorier les activités œnotouristiques dans le Gard : rédaction d’un questionnaire, déplacement sur le terrain, dépouillement sont nos tâches.

 

Nous avons également carte blanche pour l’imagination de supports de communication (vidéo, livret, affiche, mascotte, personnages …) Le but étant de faire partager les valeurs fortes de la coopération viticole(qui au passage, ne représente QUE 50% de la production de vin en France !)

 

L’architecture des caves a une grande importance dans notre travail, car plus de 500 caves en Languedoc Roussillon, présentent un intérêt architectural fort. Elles sont regroupées dans un très bel ouvrage appelé CAVES sur lequel nous appuyons nos recherches.

Au delà de l’architecture, nous essayons d’intégrer le Street Art dans notre travail ! Cela pourrait devenir une piste d’évènementiel à l’échelle de la région…

 

 

Même si le temps nous est compté, nous espérons aussi pouvoir dégager des pistes de création d’une offre packagée !

 

Beaucoup de travail, mais beaucoup de passion, car nous avons la chance de bénéficier d’un encadrement fort, et d’un projet qui au delà des tenants et aboutissants nous forme et nous donne accès à des connaissances précieuses du territoires.

Les anciens à l’actu !

Si vous ne la connaissez pas encore, Justine Picon, 22 ans, est une ancienne élève de notre licence, millésime 2013 !

C’est après une Mention Complémentaire en Sommellerie effectuée au lycée hôtelier de Nîmes, qu’elle est devenue caviste, place de la Révolution à Nîmes !

Entourée de ses bouteilles, elle propose toute l’année (sur rendez-vous) des ateliers d’initiation ou de perfectionnement à la dégustation.

Art et Vin est un lieu propice aux rencontres et aux échanges, un lieu où les vins de la région sont mis à l’honneur, le tout servi sur un plateau de joie et de bonne humeur.

Son dynamisme et son professionnalisme, malgré son jeune âge, sauront vous aider à repartir avec, quoi qu’il arrive , un beau flacon !
A suivre dès à présent sur Facebook

 

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Art et Vin,
4, place de la Révolution,
30 000 Nîmes

 

Charlotte Cezar & Laurie Bidon

Une échappée belle à Tavel

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Vous avez reconnu?

Non c’est sûr?

Bon, un indice supplémentaire alors.

 

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Toujours pas? Un meilleur indice alors!

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Difficile d’être plus explicite, d’autant qu’il paraît que ce gigantesque panneau est magnifique depuis l’autoroute, surtout la nuit ; en tout cas c’est bien à la cave coopérative des Vignerons de Tavel que nous sommes allé en ce jour du 1er décembre. Sous le titre pompeux de 1er rosé de France, Tavel est en effet la seule appellation à produire uniquement du vin rosé. La cave coopérative des Vignerons de Tavel représente la moitié des volumes produits dans l’appellation et celle-ci est également classée au patrimoine historique car c’est la première à avoir été créé en France. Pour les meilleurs en géographie, Tavel est près d’Avignon, en pleine Vallée du Rhône.

La visite a débuté par l’observation de la façade, une arche de pierres taillées en brique. La pierre vient du village même, c’est sa deuxième spécialité. Comme tout une partie de la cave est classée monument historique, impossible pour les coopérateurs de faire des modifications au bâtiment, mais cela n’a pas eu l’air de vraiment gêner car ils ont greffé un autre bâtiment, plus grand, dessus. Bon, on rentre. Malgré son empreinte encore marquée des années 30, période de son inauguration, la cave conserve sa majesté grâce à ses imposants volumes, mais également à ses petits fanions qui pendouillent gentiment au dessus des cuves, représentant tout de rouge, le lis royal. Royal, mais pourquoi donc? Fouillons un peu! Hé bien, le vin Tavel fût le favori du roi Philippe le Bel qui l’inaugurât « roi des rosé » et eu cette terrible sentence « il n’est bon vin que de Tavel », de quoi vexer tous les vignerons de France et de Navarre. Toujours à propos de volumes, cette caves produit environ 35000hl de vin. Au total, la cave propose 12 vins différents, la moitié sont des rosés en appellation Tavel donc, 2 blancs en appellation Lirac et Côtes-du-Rhône et 4 rouges, en appellation Lirac, Côtes-du-Rhône, Côtes-du-Rhône village et IGP Pays d’Oc.

Revenons à nos moutons! Le cuvier est gigantesque et s’étale sur trois niveaux, du sous-sol au 1er étage. L’étage est dévoué à la presse alors que le rez-de-chaussé et le sous-sol, eux, sont réservés aux cuves. La plupart sont titanesques et font au moins 400 hectolitres. La visite se poursuit par la chaîne d’embouteillage et d’expédition, et les entrepôts de stock. Encore une fois, les dimensions et la logistique mise en place sont impressionnant pour des néophytes en gros oeuvre comme nous, ou comme moi en tout cas. Enfin, la visite se termine par la boutique, spacieuse, de plutôt bon goût avec un long comptoir pour les dégustations. Parlons-en justement des dégustations! Car nous avons eu l’insigne honneur de pouvoir déguster ce royal breuvage. Nous avons goûter les rosés et dans l’ordre, du plus léger au plus complexe. A titre personnel, je ne suis pas un grand amateur de rosé et je n’ai peut-être pas été convaincu par tous les vins mais c’était intéressant de pouvoir renifler et goûter des rosés aussi denses et complexes. On nous à dit : « A l’aveugle, vous les confondriez avec un vin rouge » et ce n’est pas un mensonge! Il y a de quoi s’amuser en accord mets-vins!

En tout cas merci à la cave coopérative des Vignerons de Tavel et à la revoyure!                                                                                                                                                               FL

Pour plus d’infos : Cave Coopérative des Vignerons de Tavel

Domaine de Massereau, la recette d’un succès

Prenez une exploitation familiale en grande difficulté (à proximité de Sommières dans le Gard, par exemple).

Réunissez toute la famille autour d’un projet touristique innovant.

Créez le premier hôtel de plein air 5 étoiles en France.

Vendez jusqu’à 100 bouteilles du domaine chaque jour au restaurant du camping.

Faites découvrir le domaine aux campeurs lors de visites exclusives.

Vous obtiendrez un domaine qui recommence à investir et envisage l’avenir avec sérénité.

Merci Monsieur Freychet pour toutes ces explications lumineuses !

Domaine de Massereau; vin; tourisme
Domaine de Massereau

 

Le défi est lancé pour le 17ème Concours Européen des Jeunes Professionnels du Vin

C’est sur proposition de nos professeurs M. Jean-Louis Branger et Mme. Marie-Hélène Dal Cin que les élèves de moins de 25 ans de la promotion ont eu l’opportunité de s’inscrire au 17ème Concours Européen des Jeunes Professionnels du Vin.

Se déroulant dans le cadre du 124ème Concours Général Agricole de Paris, il distingue les meilleurs dans l’art de la dégustation des vins et sensibilise les jeunes professionnels de la filière à l’importance de la dégustation dans la pratique de leur métier.
Les sélections se déroulent en deux phases et en quatre épreuves : épreuve de caractérisation, de notation, de communication et de dégustation commentée. Cette année, l’épreuve de communication porte sur le thème de l’oenotourisme dans notre région ! C’est donc un beau challenge qui s’offre à nous.

Nous sommes prêts à relever le défi et ne manquerons pas de vous tenir au courant des résultats. En attendant, n’hésitez pas à nous suggérer vos idées pour la création du support de communication dont le but est de développer l’oenotourisme dans notre belle région du Languedoc Roussillon.
dégustation concours oenotourisme

Rédactrice : Saskia DALL’AGLIO

A consommer sans modération !

La classe de Licence Professionnelle Oenotourisme de l'Université de Nîmes, se reflétant dans La Drop, de Tom Shannon

« Surplombant le vignoble, voici comme une gigantesque goutte de mercure en apesanteur« , déclarait Madame le supplément du Figaro.

 

Lors d’une belle journée d’Octobre, la classe de Licence Professionnelle Œnotourisme de l’Université de Nîmes s’est rendue au Puy-Sainte-Réparade, à deux pas d’Aix-en-Provence, afin de bénéficier d’un panorama grand angle de ce qui peut se faire en terme d’accord Art et Vin.

Le savant trio « vignes, collines et ciel bleu » a suggéré, l’espace d’une journée, que l’immensité des lieux tenait dans cette bulle polie.

Sculptée par l’Américain Tom Shannon, cette pièce baptisée La Drop, aura retenu l’attention de chacun d’entre-nous.

Mesurant quatre mètres de diamètre, cette pièce composée à 100% d’acier inoxydable aura su refléter, l’espace de quelques minutes, nos visages contemplatifs et nos encéphales en sous-régime, après une visite de quelques heures au cœur d’un écrin de chefs-d’œuvre.

 

La classe de Licence Professionnelle Oenotourisme de l'Université de Nîmes, se reflétant dans La Drop, de Tom Shannon
La Drop, Tom Shannon
Château La Coste en Provence 

 

 

Laurie Bidon

Le Temple de l’Art contemporain dans les vignes

 

Drop de Tom Shannon Château Lacoste Provence Puy Sainte-Réparade
La Drop de Tom Shannon au Château Lacoste, prise par Alain Morillon

 

Le Lundi 20 Octobre 2014, nous nous sommes rendus au cœur de la Provence pour visiter l’insolite et célèbre Château Lacoste.

Après 1 heure et demie de route, nous voilà enfin arrivés sur les lieux, où nous sommes convivialement accueillis par l’équipe d’animation du Château.
Au programme pour la matinée, une visite guidée du domaine, relatant son histoire ainsi que ses méthodes traditionnelles de vinification, des vendanges jusqu’à la mise en bouteille à la propriété.

Notre visite se termine par une sympathique dégustation commentée des vins rouges, blancs et rosés du Château.

C’est maintenant l’heure de la pause déjeuner : nous pique-niquons tous ensemble sur le Domaine et profitons pleinement du soleil pour un moment de détente.
En cette belle journée ensoleillée, nous partons ensuite à la découverte des secrets du Château Lacoste.

En se baladant à travers le vignoble et ses magnifiques paysages entre bois, collines, vignes et oliviers, chaque groupe d’élèves nous exprime sa vision de l’Art dans les différentes œuvres que nous rencontrons sur le chemin, comme la Drop de Tom Shannon, ou bien Infinity de Sugimoto, mais encore Crouching Spider de Louise Bourgeois et plein d’autres encore…

Après cette superbe et éducative balade, il se fait tard : nous quittons alors la Provence et rentrons sur Nîmes avec de beaux souvenirs !

Marion AILLOUD