Caroline Rihouet n’était pas prédestinée à travailler dans le domaine de l’oenotourisme et pourtant …
Son parcours :
Après avoir été à l’école Vatel de Bordeaux, une école de gestion et management dans l’hôtellerie, elle a décidé de faire un tour du monde. C’est durant ce tour du monde qu’elle découvre l’oenotourisme, un domaine bien plus développé en Afrique du Sud par exemple que en France.
Elle s’est donc intéressée de plus près au monde du vin et plus particulièrement à l’oenotourisme, car elle trouve ce domaine très porteur et qui demande beaucoup de renouveau.
Après un contrat saisonnier de 6 mois en tant que guide au château Soutard de Saint-Emilion, elle dépose un rapport d’amélioration au directeur.
Son emploi et ses missions :
C’est grâce à ce rapport, qu’à 25 ans, Caroline Rihouet devient responsable de communication aux châteaux Soutard, Larmande et Grand Faurie La Rose de Saint-Emilion. Elle est également chef de produit. Elle est chargée des relations publiques, de l’évènementiel, de promouvoir le château à l’étranger : pour cela, elle part aux moins 2 mois par an.
L’oenotourisme au château Soutard :
C’est en partie grâce à elle que le château Soutard reçoit environ 18000 visiteurs par an, qui est le leader en matière d’oenotourisme à Saint-Emilion. Parmi ces visiteurs : des locaux, des français mais aussi beaucoup de d’américains et d’asiatiques.
Vous retrouverez toutes les informations sur l’oenotourisme au sein de ce domaine en cliquant sur ce lien.
Pour tous les amoureux de la Vallée du Rhône Septentrionale et de ses crus : le marché aux vins c’est ce week-end à Ampuis (69).
De 9h à 19h, 60 vignerons et maisons de négoce, et plus de 200 vins des Appellations Côte-Rôtie, Condrieu, Saint-Joseph, Cornas, Hermitage, Saint-Péray et Croze-Hermitage proposés à la dégustation moyennant un droit d’entrée de 8€.
Le 19 novembre dernier, les étudiants de la licence pro oenotourisme ont visité le Mas de l’Oncle dans le secteur du Pic-St-Loup (34).
L’occasion de rencontrer Monsieur Bonmarchand, le propriétaire et d’échanger sur ses activités oenotouristiques et ses projets innovants !
Il nous accueille dans son caveau dans le bourg de Lauret, petite commune de l’Hérault, nous présente son histoire (il a repris le domaine en 2011), les cépages qu’il produit (Syrah, Grenache et Mourvèdre principalement) ainsi que les activités oenotouristiques qu’il propose à ses clients. Il nous parle plus particulièrement de « vie vigneron » où il invite les participants à effectuer la taille des vignes et à vivre une matinée dans la peau d’un professionnel du vin.
Il nous présente son nouveau concept de cave accueillante et dynamique, imaginée avec l’aide de son ami architecte Rudy Ricciotti dont la dernière réalisation n’est autre que le Mucem de Marseille !
En quelques minutes, il nous transmet sa passion pour son métier et nous parle de son envie de créer des liens avec ses collègues prestataires de tourisme afin de faciliter la compréhension du visiteur et de diffuser une image dynamique du territoire du Pic Saint-Loup.
Les élèves de la licence professionnelle Oenotourisme se sont rendu à Avignon, pour visiter le chantier du futur bâtiment représentatif des AOC de la vallée du Rhône. Aussi incroyable que cela puisse paraître, les vins de la vallée du Rhône vont êtres exposés entre les murs de l ‘ancienne banque de France, actuellement en rénovation. Le projet comprend 4 espaces dédiés à une clientèle haut de gamme à savoir un bar à vins, un restaurant gastronomique, une école des vins, des boutiques haut de gamme reconnues ainsi que 5 suites hôtelières de charme. Le restaurant gastronomique contribue à la valorisation des produits en terres avignonnaise et permettra de mettre en pratique les accords mets et vin du secteur, afin de promouvoir les produits locaux sur un espace animé exclusivement par des professionnels au sein d’un climat convivial, agréable et festif.
La création d’un espace dédié aux vins des appellations de la vallée du Rhône été une nécessité pour l’inter profession Inter Rhône, puisqu’ils n’ont consacrés à ce jour aucun site d’accueil au grand public, regroupant les vins des appellations en vallée du Rhône, leur histoire, et leur terroir. Les finalités de ce projet conduisent à assurer la promotion économique et technique des 25 appellations de la vallée du Rhône en France et à l’étranger ce qui est un facteur de développement considérable du tourisme en France.
La réhabilitation des lieux sera effectuée exclusivement par les entreprises locales , afin d’agir dans une démarche historique des lieux ainsi que de garantir l’encrage du bâtiment dans la vie des Avignonnais. De ce fait, le bâtiment conservera de son aspect historique et ancien, ce qui oblige les travailleurs à effectuer un travail dans le respect du patrimoine déjà bâti, afin de préserver ses valeurs historiques.
Nous vous attendons au printemps 2015 pour découvrir ce site remarquable, liant le vin et les traditions en territoire Avignonais, proposant des visites à couper le souffle ainsi que des dégustation de vins de qualité !
Pour en savoir plus sur les actualités relatives aux avancements du projet de construction, rendez-vous sur :
La richesse de cette licence réside dans les nombreux modules que nous avons mais également dans toutes les sorties terrains que nous avons l’occasion de faire.
Nos escapades ont débuté par la visite du Château La Coste, Puy-Sainte-Réparade en Provence. Nous avons pu approfondir nos connaissances vitivinicoles par la visite de la cuverie. L’après midi a été plus artistique puisque nous avons visité les différentes œuvres d’art présentes sur le Domaine.
Des projets oenotouristques nous ont été présentés à travers la Visite du Camping 5 étoiles du Domaine Massereau près de Sommières et le Domaine De l’Oncle dans le Pic Saint Loup.
Châteauneuf du Pape, Signargues, Lirac et Tavel ont également fait parti de nos sorties pédagogiques. Des lectures de paysages nous ont été enseignés, afin de répondre à la thématique de « Vin et Territoire ».
Enfin, nous avons découvert Avignon pour rencontrer Jessica Debieve d’InterRhône, chargée de missions Oenotouristiques de la Vallée du Rhône.
Ces visites nous permettent ainsi de prendre conscience de la réalité du monde vitivinicole. D’autres visites sont prévus afin de nous préparer au mieux à nos futurs emplois oenotouristiques.
Le groupe de projet tutoré de la Licence Professionnelle Oenotourisme et Projet Culturel, qui travaille sur un domaine en vitiforesterie est allé visiter le Domaine du Scamandre situé à Vauvert. Nous avons pu rencontrer la propriétaire des lieux qui nous a chaleureusement accueilli dans son salon ouvert au public. Nous avons discuté de son projet. Elle nous a expliqué comment son mari et elle (auparavant dentiste à Paris) en sont venus à créer ce domaine, quelles ont été leurs motivations, leurs futurs projets…
Nous avons aussi profité d’une visite des lieux: chai à barriques, les cuves, les vignes avec les différentes plantes, et en prime nous sommes montées sur le toit!
De là haut, une vue à 360°C plongeant sur l’Etang du Scamandre nous a coupé le souffle!!!
Oui mais pas n’importe quelle histoire, l’Histoire… celle qui enfant sur les genoux de ses parents, ou encore dans les bras de ses grands-parents, nous plonge dans un tout autre univers, notre imaginaire. Pendus aux lèvres du narrateur, les yeux grands ouverts, attentif, c’est là que la magie opère… Et bien se laisser aller, rêver, prendre le temps d’écouter un conte n’est pas réservé qu’aux enfants; bonne nouvelle! C’est en pratiquant l’oenotourisme que l’on peut renouer avec ces agréables sensations.
Aujourd’hui, quel domaine viticole soucieux de développer l’oenotourisme ne propose une visite de son vignoble ou encore une dégustation? Ces activités se sont banalisées, entraînant un fort besoin de se différencier. Le story-telling serait non seulement une arme de distinction mais de séduction. S’inspirer du riche patrimoine historique viticole, s’imprégner des légendes régionales, révéler les secrets de fabrication… pour proposer une scénarisation de la pratique oenotouristique, dans le but de faire appel à l’imaginaire du consommateur, susciter une vive émotion, et rendre, on l’espère, l’expérience inoubliable.
Le story-telling serait alors l’outil professionnel indispensable aux futurs agents oenotouristiques. Mythe ou réalité marketing ?
Dans le cadre de la Licence Professionnelle Oenotourisme et Projet Culturel de Nîmes, les étudiants ont eu la chance de comprendre et de manier le « story telling ». Le story telling, c’est une façon de transmettre un message de façon ludique, dramatique ou, pourquoi pas, romanesque en racontant ou plutôt en contant des histoires. Deux versions d’un même événement vous feront vivre en quelques lignes une journée de la vie d’un étudiant en Oenotourisme. Petite leçon de story telling appliquée à la sortie des étudiants au Château La Coste, en Provence.
Version 1
« Par un magnifique matin d’automne, de jeunes aventuriers du tourisme et du vin se retrouvèrent à la croisée des chemins pour partir à la découverte d’un Château en Provence. Le soleil brillait, le ciel était bleu, ils se saluèrent, montèrent guillerets dans le carrosse qui les mèneraient à bon port et tous commencèrent à rêver aux trésors qu’ils y découvriraient: paysages de vignes merveilleux, monuments anciens, modernes ou majestueux, mais surtout: doux breuvage voire nectar des Dieux.
Après avoir parcouru une centaine de milles sur des petites routes sinueuses à travers des forêts de pins, les aventuriers touchèrent à leur but. Le château se dressait enfin devant eux.
Un riche Irlandais en avait fait la conquête quelques années auparavant et avait apporté de sa nordique contrée sa passion du vin et de l’art. Il avait invité des maîtres du monde entier à venir enchanter son extraordinaire jardin de leur créativité. Après que ses gens de maison eurent aimablement accueilli nos aventuriers, ils les emmenèrent à la découverte de la propriété. Ils leur firent visiter des caves magiques aux odeurs enivrantes dans lesquelles le nectar était créé. De la récolte des baies sucrées à la mise en bouteille du breuvage finement élevé, tout leur fut conté. Enfin ils purent, euphoriques, porter à leur bouche des coupes de verre qui en contenaient une petite quantité.
Afin de se remettre de leur long périple et de cette matinée, les aventuriers du tourisme et du vin furent invités à faire bonne chère aux abords du jardin, sous le Pavillon de Musique construit par le célèbre Franck Gehry. Ils se délectèrent de mets succulents et goutèrent encore au nectar que le plus âgé d’entre eux avait décidé de leur offrir.
Puis ils décidèrent de s’engouffrer dans les méandres du jardin encore inexploré. Ils suivirent les chemins qui s’y dessinaient et se laissèrent charmer par une errance flâneuse qui était sans cesse interrompue par l’irruption renouvelée d’une œuvre de maître toujours plus inattendue et surprenante que la précédente. Ils passèrent des portes gigantesques, découvrirent des grottes et des chapelles, firent tomber des barrières, rencontrèrent des araignées géantes, parlèrent du passé, du présent et de l’avenir.
Mais le temps passait. La nuit allait tomber. Et nos aventuriers durent reprendre la route et retourner d’où ils étaient venus. Ils remontèrent guillerets dans le carrosse qui les mèneraient à bon port et tous se mirent à songer aux trésors qu’ils avaient découverts et aux histoires fabuleuses qu’ils pourraient conter à leur retour. »
Version 2
« Réveil 6h30. C’est dur. On a rendez-vous à 8h avec les autres. On monte dans le bus et il y en a qui finissent leur nuit. On fait 150 kilomètres pour aller visiter un domaine du nom de « Château La Coste ». Sauf qu’il n’y a pas de château sur ce domaine. Une sommelière qui fait office de guide nous montre l’érafloir, le pressoir, la cave, le chais. Ça sent fort la dedans. Une odeur de raisins fermentés. Puis on déguste les vins. ‘Sont pas mauvais. Vers 12h30, on pique-nique sur l’herbe à côté d’un espèce de préau qui s’appelle le « Pavillon de Musique ». Un certain Franck G-quelque-chose l’a construit en Grande-Bretagne. Mais le riche Irlandais amateur d’art qui a acheté le domaine l’a fait rapatrier pour le mettre là. Sur un domaine viticole. Le rapport? Oh! C’est de l’art, hein!
Le prof est sympa, il a acheté une bouteille. On boit un peu de vin. Mais très peu: on est quand même là pour travailler! Puis on fait le circuit dans le jardin. Il n’y a aucun panneau. On sait pas où on va. Et puis tout à coup, entre un arbre et un buisson, il y a un espèce d’immense menhir jaune pétard. Ou alors une croix de boules rouges. Plus loin un faux chat enfermé dans une barrique. Marche et que tu remarches et que ça monte et que ça descend. On rentre dans une espèce de grotte, on s’assoit dans une chapelle, on se regarde tout déformé dans une espèce de soucoupe volante. Ce sont des œuvres d’art. Le rapport avec le vin et la vigne? Oh! C’est de l’art, hein, ‘faut pas chercher! Mais il y en a sûrement un. Juste que les explications qu’on trouve nous-même sont peut-être un peu tirées par les cheveux. On boit un petit café. Et on repart. On n’a pas tout compris, mais quand même, c’est sympa de mêler l’art et le vin. Il y en a qui commencent leur nuit dans le bus. Arrivée 19h30. Bon ben c’était une bonne journée, mais maintenant, ‘va falloir avancer sur le devoir de tourisme! »
La vérité est…
Deux versions bien différentes d’un même épisode, donc… Et la vérité dans tout ça? Certains diront qu’elle est ailleurs. Mais le plus vraisemblable, c’est qu’elle se trouve entre les deux! Si vous souhaitez en avoir le cœur net, rendez-vous à votre tour au Château La Coste et vivez votre propre histoire! Et oui, le story telling, c’est ça!
Difficile d’être plus explicite, d’autant qu’il paraît que ce gigantesque panneau est magnifique depuis l’autoroute, surtout la nuit ; en tout cas c’est bien à la cave coopérative des Vignerons de Tavel que nous sommes allé en ce jour du 1er décembre. Sous le titre pompeux de 1er rosé de France, Tavel est en effet la seule appellation à produire uniquement du vin rosé. La cave coopérative des Vignerons de Tavel représente la moitié des volumes produits dans l’appellation et celle-ci est également classée au patrimoine historique car c’est la première à avoir été créé en France. Pour les meilleurs en géographie, Tavel est près d’Avignon, en pleine Vallée du Rhône.
La visite a débuté par l’observation de la façade, une arche de pierres taillées en brique. La pierre vient du village même, c’est sa deuxième spécialité. Comme tout une partie de la cave est classée monument historique, impossible pour les coopérateurs de faire des modifications au bâtiment, mais cela n’a pas eu l’air de vraiment gêner car ils ont greffé un autre bâtiment, plus grand, dessus. Bon, on rentre. Malgré son empreinte encore marquée des années 30, période de son inauguration, la cave conserve sa majesté grâce à ses imposants volumes, mais également à ses petits fanions qui pendouillent gentiment au dessus des cuves, représentant tout de rouge, le lis royal. Royal, mais pourquoi donc? Fouillons un peu! Hé bien, le vin Tavel fût le favori du roi Philippe le Bel qui l’inaugurât « roi des rosé » et eu cette terrible sentence « il n’est bon vin que de Tavel », de quoi vexer tous les vignerons de France et de Navarre. Toujours à propos de volumes, cette caves produit environ 35000hl de vin. Au total, la cave propose 12 vins différents, la moitié sont des rosés en appellation Tavel donc, 2 blancs en appellation Lirac et Côtes-du-Rhône et 4 rouges, en appellation Lirac, Côtes-du-Rhône, Côtes-du-Rhône village et IGP Pays d’Oc.
Revenons à nos moutons! Le cuvier est gigantesque et s’étale sur trois niveaux, du sous-sol au 1er étage. L’étage est dévoué à la presse alors que le rez-de-chaussé et le sous-sol, eux, sont réservés aux cuves. La plupart sont titanesques et font au moins 400 hectolitres. La visite se poursuit par la chaîne d’embouteillage et d’expédition, et les entrepôts de stock. Encore une fois, les dimensions et la logistique mise en place sont impressionnant pour des néophytes en gros oeuvre comme nous, ou comme moi en tout cas. Enfin, la visite se termine par la boutique, spacieuse, de plutôt bon goût avec un long comptoir pour les dégustations. Parlons-en justement des dégustations! Car nous avons eu l’insigne honneur de pouvoir déguster ce royal breuvage. Nous avons goûter les rosés et dans l’ordre, du plus léger au plus complexe. A titre personnel, je ne suis pas un grand amateur de rosé et je n’ai peut-être pas été convaincu par tous les vins mais c’était intéressant de pouvoir renifler et goûter des rosés aussi denses et complexes. On nous à dit : « A l’aveugle, vous les confondriez avec un vin rouge » et ce n’est pas un mensonge! Il y a de quoi s’amuser en accord mets-vins!
En tout cas merci à la cave coopérative des Vignerons de Tavel et à la revoyure! FL
La licence a bénévolement participé à la 5ème édition de Nîmes Toquée le dimanche 9 novembre.
Cette balade à travers le patrimoine architectural de Nîmes permet de découvrir de formidables accords mets & vins. En commençant par le toril des arènes, les participants ont pu flâner entre le Fort Vauban, la salle des mariages de la mairie, l’hôtel Imperator et l’ancien Hôtel-Dieu de la ville pour finir au club taurin Pablo Romero.
Malgré la pluie, la (re)découverte de la ville ainsi que les dégustions orchestrées par 6 chefs et 30 vignerons, choisis au hasard, se sont déroulées dans une ambiance gourmande!
Répartis en 3 groupes (accueil, stand final et logistique), nous avons participé au bon déroulement de la journée, nous permettant de voir les coulisses de cet évènement œnotouristique ainsi que de déguster les mets et vins proposés. Suite à cela, nous avons pu échanger avec notre professeur, accessoirement directeur des Costières de Nîmes… Chaque année, le ressenti des élèves ainsi que celui des participants lui permettent d’améliorer l’évènement.
Le groupe de projet tutoré de la Licence professionnelles Oenotourisme et projet Culturel, qui travaille sur un domaine en vitiforesterie est allé visité le Domaine du Scamandre situé à Vauvert. Nous avons pu rencontrer la propriétaire des lieux qui nous a chaleureusement accueilli dans son salon ouvert au public. Nous avons discuté de son projet. Elle nous a expliqué comment ils en sont venu à créer ce domaine (auparavant dentiste à Paris), quelles ont été leurs motivations, leurs futurs projets…
Nous avons aussi profité d’une visite des lieux: chai à barriques, les cuves, les vignes avec les différentes plantes, et en prime nous sommes monté sur le toit!
De là haut, une vue de 360°C plongeant sur l’Etang du Scamandre nous a couper le souffle!!!
« Surplombant le vignoble, voici comme une gigantesque goutte de mercure en apesanteur« , déclarait Madame le supplément du Figaro.
Lors d’une belle journée d’Octobre, la classe de Licence Professionnelle Œnotourisme de l’Université de Nîmes s’est rendue au Puy-Sainte-Réparade, à deux pas d’Aix-en-Provence, afin de bénéficier d’un panorama grand angle de ce qui peut se faire en terme d’accord Art et Vin.
Le savant trio « vignes, collines et ciel bleu » a suggéré, l’espace d’une journée, que l’immensité des lieux tenait dans cette bulle polie.
Sculptée par l’Américain Tom Shannon, cette pièce baptisée La Drop, aura retenu l’attention de chacun d’entre-nous.
Mesurant quatre mètres de diamètre, cette pièce composée à 100% d’acier inoxydable aura su refléter, l’espace de quelques minutes, nos visages contemplatifs et nos encéphales en sous-régime, après une visite de quelques heures au cœur d’un écrin de chefs-d’œuvre.
Le Lundi 20 Octobre 2014, nous nous sommes rendus au cœur de la Provence pour visiter l’insolite et célèbre Château Lacoste.
Après 1 heure et demie de route, nous voilà enfin arrivés sur les lieux, où nous sommes convivialement accueillis par l’équipe d’animation du Château.
Au programme pour la matinée, une visite guidée du domaine, relatant son histoire ainsi que ses méthodes traditionnelles de vinification, des vendanges jusqu’à la mise en bouteille à la propriété.
Notre visite se termine par une sympathique dégustation commentée des vins rouges, blancs et rosés du Château.
C’est maintenant l’heure de la pause déjeuner : nous pique-niquons tous ensemble sur le Domaine et profitons pleinement du soleil pour un moment de détente.
En cette belle journée ensoleillée, nous partons ensuite à la découverte des secrets du Château Lacoste.
En se baladant à travers le vignoble et ses magnifiques paysages entre bois, collines, vignes et oliviers, chaque groupe d’élèves nous exprime sa vision de l’Art dans les différentes œuvres que nous rencontrons sur le chemin, comme la Drop de Tom Shannon, ou bien Infinity de Sugimoto, mais encore Crouching Spider de Louise Bourgeois et plein d’autres encore…
Après cette superbe et éducative balade, il se fait tard : nous quittons alors la Provence et rentrons sur Nîmes avec de beaux souvenirs !
Quelque part dans l’Aveyron, se trouve le village d’Entre-Deux-Monts. A flanc de montagne, épousant les pentes et se fondant dans le paysage comme pour s’y cacher, de drôles de constructions racontent… Elles chuchotent encore des histoires de vignerons et de tailleurs de pierres, de rires, de joie de vivre et de bonne chère. Mais elles murmurent aussi la guerre et la paix, le labeur et la sueur, le sang et les larmes, elles se souviennent encore de l’apogée et du déclin, de la mort et de la renaissance. Elles racontent somme toute l’histoire des hommes de la région et de leur vin, à travers les siècles. Elles le connaissent bien ce vin, elles l’ont protégé hier et le protégeront encore demain, là, dans la montagne. Elles lui ont offert le succès et si l’on tend l’oreille, on entendra peut-être encore résonner son nom d’antan : « le Gamet des Papes ».
Le temps d’une journée, les vignerons de l’Aveyron vous invitent à venir le goûter, le chanter et le célébrer avec eux dans ces caves un peu magiques.